Ni le Code des assurances ni le Code de la route ne définissent clairement le terme « jeune conducteur ». En général, ce statut est légué aux conducteurs titulaires du permis de conduire de moins de 3 ans. Celui-ci peut avoir n’importe quel âge. En effet, pour passer le permis de conduire, l’âge légal est de 18 ans. Mais beaucoup ont du mal à l’obtenir. En outre, pour une assurance jeune conducteur, ce qui définit son statut, c'est l’expérience au volant. De ce fait, qu’est-ce qu’un jeune conducteur ?
Annulation de permis et procédure de conversion
Pour une assurance jeune conducteur, ce statut revient à ceux qui doivent repasser son permis, avec éventuellement une surprime pour l’aggravation du risque. Pour cela, le conducteur doit effectuer des tests psychotechniques et une visite médicale auprès d'un médecin agréé, afin d’être autorisé à repasser son permis après une annulation. En outre, les personnes ayant acquis leur permis de conduire à l’étranger et qui a lancé une procédure de conversion et de traduction sont aussi considérées comme de jeunes conducteurs. Le permis obtenu n'est pas un permis probatoire sauf si l'origine a été obtenue depuis moins de 3 ans.
Reprendre la conduite depuis plusieurs années
Pour ceux qui n’ont pas souscrit d’assurance auto ni conduit depuis plus de 3 ans, les relevés d’information sont vides et donc, l’assureur considèrera qu’il n’y a pas d’antécédents d’assurance. Pour se remettre à cette activité dans de bonnes conditions, vaut mieux suivre un stage auprès d’une auto-école. Une assurance jeune conducteur considère une personne comme telle si elle n’a jamais eu d’assurance auto à son nom, et n’a jamais été nommée comme conducteur secondaire par l’employeur ou sur un contrat d’un proche. C’est également valable pour une personne qui a été contrainte de repasser la totalité de toutes les épreuves.
Un jeune permis
Pour ceux qui viennent juste d’obtenir son permis de conduire et s’apprêtent à souscrire son premier contrat d’assurance auto, l’assureur les considère comme de jeunes conducteurs. Peu ou mal expérimentés, ces derniers constituent un groupe présentant un risque de sinistralité élevé. C’est pour cela que le coût qui leur est proposé est souvent supérieur à la prime de référence. Ils payent donc une surprime. Autrement, le délai de reconnaissance du statut de jeune conducteur n’est que de deux ans pour ceux qui effectuent une conduite accompagnée. Notamment, prendre une assurance second conducteur pour un jeune permis expose parfois à de vrais risques.